Dans ce quatrième volume du Sixième ADN qui est présenté sous forme d’ébauche de scénario, nous retrouvons le détective Malot qui avait participé à la tentative d’arrestation du tueur de Mornay, qui s’était soldée par la mort de ce dernier dans la violente explosion de sa maison.
Tout a ensuite rapidement été fait pour que ce tueur le plus recherché de France, soit officieusement mort et enterré anonymement, dans le carré des indigents à Pantin afin de se faire oublier et ainsi éviter que ce cimetière ne devienne un lieu de pèlerinage pour des fanatiques écervelés. Cette version qui convient parfaitement à Boniface, le nouveau chef de la BCC, ainsi qu’au ministre de l’Intérieur, n’est pas du tout du goût de Malot qui décide de mener à titre personnel une nouvelle enquête sur cette prétendue mort. Comme il s’en doutait, de nombreux éléments troublants viennent rapidement mettre à mal cette version et plus il avance et plus il se retrouve confronté à Boniface qui semble tout faire afin d’éviter qu’une autre vérité ne soit découverte.
Boniface serait-il carriériste au point de fermer les yeux sur des vérités dérangeantes ou bien tout simplement un lâche, ou bien même un traître ? C’est en tout cas ce que Malot souhaite découvrir en parallèle à son enquête sur le tueur de Mornay. Un grand nombre éléments, ainsi que la rencontre avec le journaliste satirique Raimbourg du journal le Petit Canard, vont rapidement le diriger vers une piste insoupçonnée, à savoir la possibilité que le tueur de Mornay puisse avoir des liens avec le monde de la politique. Afin d’obtenir ses entrées dans ce petit monde fermé, Malot va faire jouer de ses relations afin de placer dans la course une candidate aux élections présidentielles et ainsi de tenter de faire réagir le tueur de Mornay.
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