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Vous trouverez en bas de page, l'article que je lui ai consacré,
dans mon roman "L'origine du mal"
Les autres créations. Oui, je sais, j'adore le noir et blanc...
Marc (France)
Le chanteur Marc me fait l’honneur de m’accorder une interview chez lui, quelque part au calme et la verdure, loin du bruit de la ville et de sa pollution. Je ne l’ai jamais rencontré auparavant, il faut dire que c’est une personne plutôt discrète. Je le connaissais uniquement à travers ses enregistrements. C’est Jean Le Hénaff le grand bassiste qui m’a mis en relation avec lui. J’arrive devant sa porte, j’actionne la sonnette, plusieurs secondes s’écoulent, la porte s’ouvre en grinçant. Après quelques amabilités de circonstance, il me fait entrer dans son salon, des étagères accueillent toute une collection de 33t, quelques CD, des photos de famille, de musiciens, je reconnais à la hâte, Bob Dylan, Franz Zappa. Deux guitares électriques siègent à côté d’une guitare sèche et d’un micro sur pied. J’aurais presque l’impression que je viens de le déranger en pleine séance d’enregistrement. Je m’assieds sur le canapé et demande l’autorisation de mettre en marche mon enregistreur, il faut dire que je ne voudrais pas perdre une miette de ce qu’il va me dire, ce n’est pas le genre d’artiste qui accorde facilement des interviews. Marc s’assied en face de moi. Je dois reconnaître qu’il est impressionnant, c’est une personne charismatique. Son visage semble avoir été taillé dans le roc, ses longs cheveux lui tombent sur les épaules. Je découvre derrière ce visage un sourire d’enfant, des yeux rêveurs et cette voix douce qui semble avoir refusé de vieillir et qui du coup a gardé sa fraîcheur… Ce qui marque d’emblée avec Marc, c’est cette impression de toujours l’avoir connu, Marc est accessible, humain, j’aurais presque envie de le prendre dans mes bras, mais je vais m’abstenir. Je compte bien commencer l’interview en le questionnant sur son enfance, les mots commencent à fuser de toute part :
- Marc, pour commencer, merci de m’accueillir et de me consacrer un peu de ton temps précieux.
- Je t’en prie. Il s’allume une cigarette et en tire une grosse taffe qu’il recrache respectueusement vers le plafond dans un long filet.
- Avant de parler de ta musique, j’aimerais que tu me parles un peu de toi, de l’homme.
- Oui, bien sûr je t’en prie.
- J’aimerais donc commencer l’interview par ton enfance, puisque c’est par là que tout commence en général. Est-ce que tu pourrais nous parler de tes parents ?
La réponse ne se fait pas attendre. Oui, avec plaisir. Un large sourire sincère envahit son visage.
- Est-ce qu’ils avaient un rapport avec la musique comme toi ?
- Oh, oui bien sûr. Comme le proverbe le dit, les chats ne font pas des chiens. Je suis issu d’une famille de mélomanes et de plus je chante depuis mon plus jeune âge. Mon grand-père était violoniste semi-professionnel et ma grand-mère était une grande improvisatrice de haut niveau au piano. Mon père m’a fait suivre des cours forcés de piano classique durant 6 ans, c’était un peu l’enfer comme pour tous les gamins de cet âge, mais avec le recul je lui en suis reconnaissant, c’est grâce à lui que je joue du piano maintenant. Bien sûr, par la suite, je me suis perfectionné, mais au moins cela m’a permis de me faire l’oreille dès mon plus jeune âge. En ce qui concerne ma mère, elle adorait la musique, c’était une femme très cultivée, donc curieuse. Cela passait de la musique classique à la chanson française, un peu de pop et bien sûr la musique orientale. Souvent, le matin elle passait sur la platine de mon père des disques
d'Oum Kalthoum et Farid El Atrache, deux grands artistes égyptiens.
- Donc tu es d'origine égyptienne?
- Non, pas du tout. Je suis d’origine tunisienne, mes parents vivaient le paradis en Tunisie quand ils sont partis du pays et sont arrivés dans les années 60 à Paris, ville où je suis d’ailleurs né dans le 14è arrondissement. Très rapidement je me suis intéressé à l’invasion des groupes anglais et américains qui déferlaient sur la France avec leurs guitares électriques et leurs sons pop et psychédéliques, c’était tout de même plus rock and roll que la musique classique. Il rigole. J’ai reçu une grande claque, j’ai découvert Jimi Hendrix qui ne m’a plus jamais quitté, le Velvet Underground, Cream, les Kinks, les Who, les Rolling Stones et bien d’autres encore. C’est dans cette euphorie que j’ai commencé très tôt à collaborer en tant que batteur et percussionniste avec un très grand nombre de chanteurs et groupes français et internationaux durant les années 70 et 80. A cette époque je recevais des coups de fils toutes les semaines pour enregistrer en studio, je nageais dans le bonheur.
- Tu as enregistré pour qui ?
Il rigole. Je ne me souviens plus vraiment, ou bien je n’ai tout simplement pas envie de m’en souvenir, en plus tu sais, certains ont juste fait un ou deux titres, puis ont disparu de la circulation, d’autres sont des artistes plus connus, mais je n’ai pas retenu grand-chose de très intéressant les concernant, disons que c’était purement alimentaire. La seule vraie rencontre intéressante que j’ai retenue c’est Norbert, dit Nono de Trust, c’était à l’aube de la formation de son groupe mythique. Nous avons noué des liens professionnels et amicaux qui ne nous quitteront jamais. L’autre expérience qui m’a le plus marqué, c’est la collaboration avec le grand trio de Jazz Malgache « Rahoerson trio », c’était entre 1986 et 1990, j’étais batteur percussionniste pour eux. Un grand moment dans ma vie. Ses yeux commencent à briller, un brin de nostalgie envahit son visage. Je me souviens de la scène du Meridien Hôtel Paris durant 86/88 et une tournée dans tout l’océan indien avec Air France, au Méridien de 1989/1990, Madagascar, Djibouti, La Réunion. Il y avait aussi le New Morning à Paris, les festivals de jazz comme Jazz à Vienne, Nancy Jazz, Coutances. Il y avait même des enregistrements qui ont été diffusés à la télévision. Il écrase sa cigarette dans son cendrier et plaque ses cheveux en arrière qui finissent par retomber sur ses épaules.
- Donc à cette époque, tu jouais beaucoup pour les autres ? Comment cela t’est venu de te mettre à chanter alors que tu étais batteur percussionniste ?
- Eh bien comme je te l’ai dit tout à l’heure, j’ai toujours chanté, même avant le piano. Il m’arrivait de chanter de la variété française et des tubes anglo-saxons devant les gens. Sans vouloir me vanter, quand je me mettais à chanter, tout le monde s’arrêtait de parler pour m’écouter. Quand je suis parti en tant que chanteur/percussionniste faire des saisons au Club-Med, je chantais donc tous les soirs professionnellement. Je m’installais au piano et commençais à chanter, tout le monde s’arrêtait de parler, j’ai compris que j’avais un certain charisme, ce qui n’est pas négligeable dans la vie.
- Alors pourquoi ne pas avoir continué dans cette voie si je puis m’exprimer ainsi ?
- C’est comme ça, par la suite le hasard de la vie m’a fait rencontrer de très bons musiciens qui m’ont proposé des contrats en tant que percussionniste. Ils trouvaient que j’avais également du talent dans ce domaine, alors j’ai suivi leurs conseils et j’ai privilégié ce talent de percussionniste. De fil en aiguille, j’ai été appelé par d’autres professionnels, des studios d’enregistrement, alors j’ai travaillé la technique dans des écoles comme un acharné et ai involontairement mis ma voix au repos pendant toutes ces années et tant mieux. Je pense que si j’étais devenu chanteur professionnel à chanter partout les morceaux des autres, à faire des reprises, j’aurai sali ma voix et annulé toute envie de créer mes chansons.
- Donc en quelque sorte, c’était un rêve qui sommeillait en toi ?
- Effectivement, toutes ces années étaient consacrées à jouer pour les autres sur scène, en studio, mais au fond de moi germait un rêve, un rêve de me lancer dans une carrière de chanteur. Je commençais alors à écrire en solitaire mes premières chansons que je gardais précieusement comme le Saint Graal. Je ne dirais pas que je me cachais, mais presque, c’était mon secret. Après plus de 20 années à me consacrer aux autres, ma carrière a pris un tout autre tournant vers 1995, quand j’ai commencé à me produire seul avec mes premières chansons en m’accompagnant à la guitare et au piano. Je me suis alors perfectionné sur ces deux instruments qui ont progressivement pris une place dominante dans mes chansons, mettant de côté les percussions.
- Donc tu as arrêté de travailler pour les autres, tu t’es lancé dans une carrière solo ?
- Non pas complétement, cela ne m’a pas empêché de continuer à jouer avec d’autres musiciens, mais maturité aidant, j’ai plutôt privilégié l’amitié au détriment des intérêts financiers. Toujours dans le but de me perfectionner, j’ai multiplié les rencontres avec des professionnels et me suis même lancé dans 3 années de cours de chant avec Julia Pelaez, par le biais de l’association « Le chantier » devenu par la suite « Le coach », dirigée par Philippe Albaret.
- Avec le recul, puisque tu as traversé plusieurs décennies de musique, pourrais-tu nous dire quels sont les moments forts de ta vie, de ta vie de musicien bien entendu.
Réponse du tac au tac : Je dirais le coup de cœur Fnac pour mon single « Woodstock à Belleville ». Il nous plonge tout droit dans les années 70, les influences de Jimi Hendrix sont là.
- C’est vrai qu’à l’écoute de ce morceau, j’ai tout de suite fait le lien avec Jimi Hendrix. Il prouve à quel point tu excelles et que ces années à travailler pour les autres ne sont pas restées vaines. Deuxième moment fort ?
- Mon concert à la fête de l’humanité, c’était la première fois que j’avais un énorme public qui m’était dédié, j’étais enfin la star, celui pour qui on se déplaçait.
- Troisième moment fort ?
- Le Printemps de Bourges, concert très difficile, beaucoup de tensions et le « Réservoir » à Paris, la salle était comble dans un même week-end. J’en ai un autre, il est moins flagrant, mais pour moi, il est énorme de symbole. Voilà, je suis avec mon père dans sa voiture, il est au volant, on écoute la radio, je me souviens c’était OuiFM. L’animateur annonce ma chanson « Hello Jeff », un hommage à Jeff Buckley et qui est issue de mon premier album. Là tout à coup, je me suis dit que j’avais fait le bon choix, que j’étais sur la bonne voie.
- Justement, puisque tu parles d’album, tu en as enregistré combien finalement ?
- À ce jour, deux. Le premier, c’est « Je souris aux passants », d’où sont extraites les chansons de la bande originale de ton livre. Le deuxième « Tout seul », ça c’est pour janvier 2022. J’aime prendre mon temps, je suis ce que l’on pourrait appeler un perfectionniste. En fait, je n’ai pas envie de sortir un album tous les ans pour finalement me rendre compte que sur dix, j’aurais pu n’en enregistrer que deux.
- Et à quoi pouvons-nous nous attendre pour ce prochain album ?
- Une surprise.
- Ah oui ? Laquelle ?
- Une surprise est une surprise. Bon, allez, tant pis, je me lance. Il se sert un verre d’eau qui attendait patiemment sur la table. J’avais un peu perdu de vue Nono de Trust, nos chemins se sont à nouveau croisés et je lui ai proposé de participer à l’album. Norbert m’a donné un petit coup de main pour quelques guitares sur deux chansons où je suis au piano, ainsi que le violoncelliste Mederic Bourgues sur l’ensemble, et la voix pour une reprise de Serge Gainsbourg en duo chanté avec l’écrivaine et metteuse en scène Caroline Cohen. J’ai sélectionné 15 chansons à mon goût, ensuite mixé chez et avec Pierre Musy sur toute une année, pour finir par le mastering chez Mr Bouquet qui est selon moi un grand professionnel en la matière. La sortie est prévue pour janvier 2022.
- Avec le recul, pourrais-tu nous citer les artistes qui t’ont le plus influencé dans l’élaboration de ta musique ?
- En premier je pense à Jimi Hendrix.
- Oui, effectivement le son de Hendrix est omniprésent sur ton album, cela ne fait aucun doute.
- Ensuite, les noms qui me viennent naturellement à l’esprit sont Léo Ferré, Paul Mac Cartney et… hésitations.
- Et ?
- Mozart.
- Tu sembles avoir hésité sur ce dernier.
- Non, pas du tout, c’était une manière de faire la transition par rapport au style et à l’époque.
- D’accord. Pourrais-tu nous parler un peu plus en détail de cet album, nous sommes impatients.
- Non, désolé, je ne souhaite pas trop en parler pour l’instant, en fait je préfère réserver la surprise. Tout ce que je peux dire c’est que « Septembre gris «, extrait de mon futur album à sortir est en écoute sur ma page personnelle Youtube.
- Qui s’appelle Marc la chaîne, je crois.
- Oui, tout à fait, donc je voulais dire qu’il y aura un autre clip, le tournage est prévu pour septembre.
- On peut connaître le titre de ce morceau ?
- Rock and play.
- Ah oui, au moins la couleur est annoncée, quoiqu’en même temps avec toi, on ne s’attend pas à de la variété.
- Ah, ça non.
- Pour terminer, j’aimerais savoir ce que tu penses de la chanson française de nos jours. Tu as travaillé avec beaucoup d’artistes français, tu les avais côtoyés de près, tu devrais avoir un avis bien trempé.
- Oups… Je suis vraiment obligé de répondre à cette question piège ?
- C’est à toi de voir.
- Très honnêtement, je pense qu’il y a beaucoup de chanteurs sans voix, mais je préfère ne pas en dire plus. Il s’arrête de parler un court instant. En fait, hormis quelques exceptions, je ne m’y intéresse plus vraiment.
- Quelles sont ces exceptions ?
- Pauline Croze.
- D’accord. Et pour les autres ?
- Yael Naïm.
- Ça, ce sont des femmes et en ce qui concerne les hommes ?
- Calogero et Obispo pour leurs compositions. Je suis très sensible aux compositions, j’aime les belles paroles qui expriment de belles émotions.
- Quels sont les plus grands chanteurs français de l’ancienne génération qui t’ont le plus marqué ?
- Là je ne pense pas vraiment surprendre, je ne vais pas faire dans l’originalité, ce sont les meilleurs. Il y a pour commencer mon maestro Michel Polnareff, ensuite Serge Gainsbourg bien entendu, puis Alain Souchon, Alain Bashung et Axel Bauer.
- Et les femmes ?
- Il y a Barbara, la plus talentueuse, ma reine.
- Tes textes sont travaillés. Tu aimes lire ?
Rire. Bien sûr.
- Des noms ?
- Charles Baudelaire, Gérard de Nerval, Reiner Maria Rilke, Jean de la Fontaine, Jacques Prévert, Albert Cohen. Belle du seigneur, j’ai bien dû le lire une bonne dizaine de fois. Il y a aussi Michel Houellebecq que j’apprécie beaucoup... L’écrivain et l’homme.
- Cela rejoint une question que j’allais te poser, mais j’ai eu la réponse.
- Vas-y tout de même.
- Pourquoi chanter en français et non en anglais comme une grande partie des artistes qui t’ont influencé ?
- Parce que je suis français, que je parle cette langue au quotidien et que j’adore cette langue si malléable, riche et belle. Je ne pouvais passer ma vie à chanter dans une langue qui n’est pas la mienne, malgré mes énormes influences anglo-saxonnes... Non, quel antagonisme et pour mon public qui connaît en moi le titi parisien. C’est très certainement la chanson « Ne me quitte pas » de Jacques Brel, chef-d’œuvre des mots, qui m’a donné le « la » très tôt.
- Ton deuxième album s’intitule donc « Tout seul ». Est-ce en rapport avec le fait que tu aies souhaité entamer une carrière solo ?
- Le titre « Tout seul » vient certainement du fait que par rapport au premier album, réalisé avec mes amis musiciens, j’ai opté pour un travail plus laborieux et minutieux, comme un puzzle que je contrôlerais pièce par pièce. Je traversais à cette époque une période difficile, j’étais tout seul dans la vie, dans ma tête, musicalement aussi, je n’avais aucune envie de rentrer dans une phase de répétitions et de travail acharné avec des musiciens, et de plus le studio où je devais enregistrer se trouvait en Normandie. Le défi était pour moi d’être tout seul, mais le but étant bien entendu à terme de jouer ces nouvelles chansons en concert avec mes amis musiciens comme nous l’avons effectivement fait avec nos quatre shows-case sur la scène du « Studio Campus », fin 2019/début 2020. Durant cette période compliquée pour moi, j’ai suivi les conseils de mon meilleur ami et producteur mécène, je me suis alors lancé dans ce projet pharaonique qui est sans prétention aucune, une réussite. Cet album enregistré, mixé, masterisé, qui est prêt à être commercialisé, est ma fierté, c’est un véritable bijou. Au départ, j’ai enregistré 24 titres qui étaient destinés à cet album, j’ai joué tous les instruments un par un sur une prise témoin, chanson par chanson.
- 24 titres, c’est beaucoup tout de même, ce n’est pas sans me rappeler la culture musicale des années 70. Penses-tu un jour enregistrer un album concept comme l’ont fait les Who avec Tommy ou bien Quadrophenia, Harmonium avec l’Heptade ou bien encore les Moody Blues avec le fameux et mythique Days of future past. Ce serait une certaine manière de t’immortaliser et montrer toutes les facettes de ton talent. On pourrait t’imaginer jouer de la guitare, des percussions, du piano.
- Ecoute Nicolas, on en est pas loin sur cet album à venir, j’y montre toutes les facettes de musiciens, d’arrangeur, de producteur. D’ailleurs, je tiens à te féliciter pour l’album cité des Moody blues, je suis totalement fan, je dois te dire que « Nights un white satin » est le premier titre que j’ai chanté et qu’il m’arrive parfois dans les fins de concerts solo de chanter. Quand je commençais à chanter, je copiais la voix de Justin Hayward leur chanteur. Les Who, je les ai vus jouer à plusieurs reprises, j’étais le sosie de Roger Daltrey le lead singer des Who, ce qui ne gâchait rien.
- Pourrais-tu nous parler de ta collaboration avec Jean le Henaff, sans qui je n’aurais jamais eu l’opportunité de te rencontrer. Tu le connais depuis longtemps ? Sur quels projets avez-vous travaillé ensemble ? Je crois qu’il joue sur scène avec toi.
- J’ai connu mon ami Jean dans une période très faste où je me produisais en power trio électrique avec ma musique, le titre « Woodstock à Belleville » faisait parler de moi dans le milieu underground, et c’est là que j’ai rencontré la chanteuse Marie Stanger. Elle avait en tête de monter un groupe avec moi à la guitare, on a ensuite composé ensemble un album entier qu’on a voulu partager sur scène, il nous fallait donc des musiciens et surtout pas ceux de mon groupe à moi, je ne voulais pas mélanger ! Donc nous avons commencé des auditions pour trouver un batteur et un bassiste. Après plusieurs essais non concluants est arrivé Jean avec sa basse, nous avons beaucoup joué ensemble. C’est là que je lui ai demandé s’il voulait bien remplacer le bassiste de mon trio car le mien était parti pour de nouvelles aventures. C’est à partir de ce moment que Jean et moi ne nous sommes plus quittés. Depuis, nous avons joué ensemble de nombreux concerts avec mes chansons, progressivement mes musiciens sont partis, mais finalement, Jean est resté. On le retrouve à la basse sur mon premier album « Je souris aux passants » et il a participé à mes derniers concerts parisiens, c’est un véritable professionnel.
- Bien, écoute Marc, merci de m’avoir accordé cette interview et un peu de ton temps précieux.
- Je t’en prie, tout le plaisir était pour moi. Fin de l’interview, s’ensuivent quelques banalités, je bois le verre d’eau qui m’était destiné puis me dirige vers la sortie en le saluant.
Contacter l’artiste : http://www.marc-lesite.com
Youtube : "Marc la chaîne".